• 3 décembre 2016

  • 20h00


  • Théâtre Ouvert
  • 4 bis, cité Véron, Paris
  • 5€/3€

Pourvu qu’il pleuve

SONIA RISTIC

Sonia Ristic

Synopsis

Un café parisien et une journée qui s’écoule, depuis l’ouverture au petit matin jusqu’à la fermeture tard dans la nuit, une journée qui pourrait être le condensé d’une année de vie, un lieu clos dans lequel le monde se réfléchit comme dans un miroir.

Et puis les gens, les personnages. Un microcosme où les univers buttent les uns contre les autres. Le chœur des serveuses aux prises avec la vaisselle, les commandes improbables et les questions existentielles. Le couple de la table 13 qui rêve d’envols amoureux, mais n’arrive pas à décoller du guéridon poisseux de bière renversée. Les cuisiniers kurdes se chamaillant en cuisine.

Passant de l’un à l’autre, à la manière de « short cut », jouant sur les infimes glissements qui s’opèrent d’un instant au suivant, et qui au terme de cette journée dessinent des destinées qui basculent. Au terme de cette journée, et dans la dernière partie de la pièce, des mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer vont se retrouver étroitement liés.

Extrait

On rêve d’un service comme sur des patins, une chorégraphie à laquelle même le juge russe donnerait un dix point zéro zéro, on voudrait la performance montréalaise de Nadia, le temps d’un service parfait devenir la Comaneci de la restauration, un petit charleston joyeux et sautillant, de l’extraordinaire qui semble si facile, fingers in the nose. On rêve à ça, au coeur du moment parfait. Et puis, pfffiut… il s’envole. Il est passé, fini, le moment parfait. Il faut bien le lever complètement, le rideau de fer. Il faut bien ouvrir. Laisser entrer le monde. Le monde qui bouscule, gueule, cogne. Se le prendre dans la gueule.


Mise en voix Benoît Vermeulen
avec Étienne Bianco, Dominique Laidet, Thomas Matalou, Maïka Louakairim, Marie-Ève Perron, Sarah Tick, Nanténé Traoré
et les voix d’Hélène Gratet, Nelson Rafaëll Madel, Guillaume Mika