Robert Lalonde

Robert Lalonde

Un pied dans le théâtre, l’autre en littérature, artiste d’exception, il poursuit une double carrière de comédien éclectique et d’écrivain accompli. Acteur sensible et généreux, il est présent sur nos scènes depuis quatre décennies, incarnant les durs à cuire comme les cœurs tendres, les intellectuels comme les êtres de pouvoir, sachant émouvoir ou faire rire.
Il participe à plusieurs créations marquantes – Les oranges sont vertes de Gauvreau (ms Jean-Pierre Ronfard), Being at home with Claude de Dubois (m. en sc. Daniel Roussel), le syndrome de Cézanne de Canac-Marquis (m. en sc. Lorraine Pintal, prix du meilleur acteur, Quinzaine internationale de théâtre) – et joue avec bonheur les œuvres du répertoire : La locandiera de Goldoni (m. en sc. Martine Beaulne), Les estivants de Gorki (m. en sc. Serge Denoncourt), Six personnages en quête d’auteur de Pirandello (m. en sc. Wajdi Mouawad)… Il brille notamment dans La charge de l’orignal épormyable de Gauvreau (m. en sc. André Brassard) et HA ha!… de Ducharme (m. en sc. L. Pintal), Art de Yasmina Reza (m. en sc. Claude Poissant), Le libertin d’Éric-Emmanuel Schmitt (m. en sc. Denise Filiatrault) et Les feluettes de Bouchard (m. en sc. Serge Denoncourt, Masque du meilleur comédien, Académie québécoise du théâtre), La reine garçon, de Bouchard (m. en sc. Serge Denoncourt) et Moi dans les ruines rouges du siècle de Kemeid (m. en sc. Olivier Kemeid).
Il signe trois pièces, dont Monsieur Bovary (m. en sc. L. Pintal), des adaptations, des traductions et plus d’une vingtaine d’ouvrages littéraires (romans, nouvelles, poèmes), plusieurs traduits en anglais et certains en italien; souvent primés et toujours salués par la critique. Parmi les plus récents, C’est le cœur qui meurt en dernier, finaliste du Prix du gouverneur général 2014.
Il assura la direction artistique du Quat’Sous et du Théâtre d’Aujourd’hui et enseigne maintenant le théâtre et l’écriture dans plusieurs établissements d’enseignement. On l’a vu dans de nombreuses téléséries, de Quelle famille à Au secours de Béatrice, et dans les films Mémoires affectives, Alys en cinémascope, Elles étaient cinq, J’ai serré la main du diable…

(2015)

Participation au Jamais Lu :
(Y) Tenir (2015, 14e Festival du Jamais Lu)

Photo : Éric Beauséjour